Charançons : procédure à suivre
Votre palmier est contaminé par du charançon rouge Vous avez identifié un ou plusieurs symptômes d’infestation du Charançon rouge.
Vous avez eu la confirmation de la présence de ce nuisible par un professionnel (en cas de doute vous pouvez contacter les organismes cités ci-dessous ou le service espaces verts de votre commune).
RAPPEL À LA RÉGLEMENTATION
La lutte est régie par l’arrêté du ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt du 21 juillet 2010 (consultable sur legifrance.gouv.fr).
Démarches à suivre
- Déclarer le foyer (article 11)
– au service du Ministère de l’agriculture en charge de la protection des végétaux sur le département (SRAL),
– ou à la mairie de votre commune de résidence qui transmettra elle-même le signalement.
Vous recevrez alors un courrier de Notification de mesure administrative et disposerez d’un délai de 15 jours pour mettre en place une lutte curative (en respectant le protocole défini en annexe de l’arrêté national de lutte, seules deux méthodes sont autorisées : abattage ou assainissement).
- Contacter une entreprise habilitée à intervenir sur un foyer (article 11 et 15)
– Dans un délai de 15 jours
– Choisir une entreprise reconnue apte à intervenir sur palmiers (liste disponible sur le site Internet de la Draaf ).
Demander plusieurs devis et essayer de se grouper entre résidents d’un même quartier pour faire baisser le montant de la facture. Demander à l’entreprise son habilitation.
Liste des entreprises habilitées à intervenir sur le traitement des palmiers infectés
- Transmettre au SRAL l’avis de destruction de foyer (article 11)
– Présent en dernière page du courrier de Notification de mesure administrative
– Dans un délai de 3 jours maximum avant le début du chantier
Toute manipulation sur un palmier malade est interdite car elle peut entrainer une contamination des arbres environnant.
En cas de non-respect de l’arrêté ministériel portant obligation de mise en œuvre des mesures de surveillance et d’éradication du Charançon rouge vous vous exposez à des sanctions pouvant aller jusqu’à 30 000 euros d’amende et 6 mois de prison.